Communiqué de presse

5 janvier, 2017 - 08:50
Eric Raimbault
La Galerie Jean-Paul Villain exposa de nombreux artistes jusqu'en début 2016

Voici le communiqué de presse que la Galerie Jean-Paul Villain fit paraître pour une exposition consacrée au peintre Roland Dubuc fin 2009

COMMUNIQUE PRESSE ROLAND DUBUC

La Galerie Jean-Paul VILLAIN organise une double exposition en hommage à l’artiste Roland DUBUC (1924-1998). Cette exposition se tiendra du 19 novembre au 24 décembre 2009 à la Galerie JP VILLAIN et présentera environ 25 œuvres du peintre et sculpteur. Et parallèlement une vingtaine d’œuvres seront présentées au Restaurant “Le 745“ (59160 LOMME)
Roland DUBUC né en 1924 à Caudebec-les-Elbeufs sera, paradoxalement pour cet artiste normand, la dernière figure de la « Bohême » montmartroise, celle que chantait Charles Aznavour en 1965. Cette bohême qui « ne veut plus rien dire du tout »...
Roland DUBUC arrive à Paris vers 1950. Au contact du peintre expressionniste Gen Paul, il parvient à insuffler une force graphique à son œuvre que l’on retrouve toute sa vie durant. Il peint avec passion Montmartre, son “village”, le théâtre de sa marginalité tant chérie, faisant éclater les couleurs sur le papier ou sur la toile quand il a les moyens de s’en procurer. A cette époque, parce qu’il ne parvient pas à joindre les deux bouts, il fait le tour des restaurants et des bistrots de Montmartre, proposant ses aquarelles et ses gouaches contre quelques pièces, une soupe ou encore un verre.
Malgré tout, il brave les difficultés, sa passion pour la peinture est plus forte. Le métro Abbesses, le Moulin Rouge, le Moulin de la Galette et le Théâtre de l’Atelier sont, entre autres, ses sujets de prédilection; il leur donne vie et les anime de personnages en couleurs et en mouvement.
Lorsque Jean-Paul VILLAIN, marchand d’art à Paris, le prend sous contrat en 1985, Montmartre n’est déjà plus le village des artistes et de leurs rêves. Peu lui importe, son art lui permet justement de le “réinventer”, de réinterpréter ses couleurs, de refléter sa douceur de vivre et sa poésie traquée par les masses de touristes. Cette même douceur de vivre et cette même poésie que Jean-Pierre Jeunet tentera de ranimer dans son film “Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain”.
Sa démarche, guidée par une grande sincérité, parle incontestablement aux amateurs ; le succès de l’œuvre de Dubuc ne se dément d’ailleurs pas et ses œuvres prennent de la valeur, doucement, mais sûrement...
Avec la nouvelle sécurité financière que lui offre son contrat avec la Galerie Jean-Paul VILLAIN, Roland DUBUC entame une nouvelle phase de son œuvre, probablement la plus belle, dans laquelle la matière se fait plus généreuse et les œuvres, parfois monumentales, laissent éclater les rouges, les jaunes, les bleus et les verts...
Vient le temps des expositions et de la reconnaissance ; il expose en Guadeloupe à Pointe-à-Pitre, ses toiles commencent à se vendre aux Etats-Unis, au Japon où la chaîne nationale NHK lui consacre un reportage, en Israël et en Grande-Bretagne, à Genève. En France, il expose à Pau, à Lille, à Deauville et Strasbourg, ses toiles sont présentées au Musée Maurice UTRILLO à Sannois.
Roland DUBUC décède en 1998 en Normandie où il a vécu les dernières années de sa vie.
Cette nouvelle exposition s’attache à présenter les thèmes de prédilections sur lesquels l’artiste reviendra toute sa vie inlassablement, et qu’il n’hésite pas à “réinterpréter” dans des techniques nouvelles pour lui comme la sculpture qu’il aborde dans les dernières années de sa vie ;
-Montmartre bien sûr mais aussi la ville de Paris, Notre-Dame, les bouquinistes, la Seine et l’Ile Saint-Louis entre autres -La Normandie, le berceau de son enfance -Le monde du cirque qui le passionne (il choisira de sculpter exclusivement des têtes de clowns qui lui ressemblent étrangement et nous rappelant que lui-même a été clown dans ses années de vache maigre)
-Son atelier -Les bouquets de fleurs.